5 CHOSES À SAVOIR SUR LES RÉCLAMATIONS D’ASSURANCE POUR PHOTOGRAPHES
1. CHAQUE RÉCLAMATION EST UNIQUE
Nous nous faisons souvent poser des questions comme la suivante : « Que se passera-t-il si [insérer une situation hypothétique]? Serais-je couvert? ». Puisque chaque réclamation est unique, il est impossible pour nous de répondre à ce genre de question. Ainsi, si votre courtier en assurances vous donne une réponse vague, évasive ou insatisfaisante, c’est possiblement parce que vous n’avez pas posé la bonne question. Au lieu de demander ce qui « est couvert », informez-vous plutôt de ce qui n’est pas couvert.
La plupart des polices d’assurance suivent le modèle suivant : tout est couvert, sauf les exclusions expressément définies dans le libellé de la police. Cette formulation permet de protéger l’assuré contre toutes sortes de risques imprévisibles, voire inimaginables, tout en assurant une certaine concision (sans quoi la police pourrait s’étendre sur des milliers de pages!). Lorsque vous présentez une réclamation, l’expert en sinistres examinera le libellé afin de vérifier si des exclusions s’appliquent. Quelques exclusions courantes : les dommages causés par « l’usure normale », « une panne mécanique », ou « la moisissure ».
2. IL EXISTE DIFFÉRENTS TYPES DE PREUVES DE PROPRIÉTÉ (OUTRE LES REÇUS)
Beaucoup de gens achètent de l’équipement photographique usagé, et les experts en sinistres en sont conscients. Pas besoin de paniquer si vous n’avez pas les reçus originaux – vous pourrez tout de même assurer votre équipement.
Les preuves de propriété acceptées varient en fonction des dommages survenus. Par exemple, si vous cassez un objectif, le fait que celui-ci soit en votre possession constitue une preuve de propriété suffisante. Toutefois, en cas de « perte totale » du matériel (vol, destruction par le feu, etc.), vous devrez fournir des documents justificatifs. Dans une telle situation, la meilleure preuve à présenter serait, bien sûr, le reçu original, mais si vous ne l’avez pas, l’expert en sinistres se fiera à son jugement. Il pourrait notamment vous aider à trouver des façons « créatives » de prouver que vous êtes propriétaire du bien en question.
Dans tous les cas, la décision relèvera de l’expert en sinistre, mais il lui faudra des éléments de preuve qui « tiennent la route » et il se servira de son instinct infaillible pour en trouver. S’il a des doutes, il pourrait vous demander des preuves plus concrètes ou refuser votre réclamation. Ainsi, vous avez tout intérêt à vous assurer d’avoir des preuves de propriété du matériel que vous souhaitez couvrir, en prévision d’éventuelles réclamations.
3. LA PREMIÈRE ÉTAPE : CONTACTER LA POLICE (ET PRENDRE DES PHOTOS DE LA SCÈNE DE CRIME)
Si vous êtes victime d’un crime, la première chose à faire est de signaler l’incident aux autorités appropriées. Lorsque vous présentez une réclamation concernant un vol, l’expert en sinistres vous demandera d’inclure le numéro du rapport de police dans vos documents justificatifs. On vous demandera de fournir ce numéro même si le vol est survenu à l’étranger.
Des conditions particulières s’appliquent si les biens ont été volés d’un véhicule laissé sans surveillance : le véhicule doit présenter des signes visibles d’effraction. Du point de vue de l’assureur, vous êtes responsable de bien verrouiller votre véhicule si vous y laissez des objets de valeur. L’assureur exigera donc des preuves visibles démontrant qu’on est entré par effraction dans votre véhicule – alors prenez immédiatement des photos de toutes vitres cassées, égratignures sur la carrosserie, etc. En l’absence de ces preuves, votre réclamation pourrait être refusée.
Voici ce que prévoit notre police en ce qui a trait aux « biens laissés dans un véhicule déverrouillé ou sans surveillance » : nous couvrirons le vol de biens assurés laissés dans un véhicule verrouillé, seulement si celui-ci présente des signes visibles d’effraction. Cette exclusion ne s’applique pas aux biens qui sont sous le contrôle d’un transporteur public. (Remarque : le libellé de cette police est à jour en novembre 2022, mais est susceptible d'être modifié)
4. IL Y AURA UNE FRANCHISE À PAYER
La franchise, c’est la partie des dommages que vous devez couvrir avant que la police d’assurance prenne effet. Supposons que vous vous êtes fait voler une clé USB dont le coût de remplacement est de 60 $, et que la franchise à payer est de 350 $. Techniquement, cette perte serait couverte par votre police d’assurance, mais comme le coût de remplacement est inférieur au montant de la franchise, l’assureur n’aurait rien à payer.
Toutefois, si vous endommagiez un objectif d’une valeur de 500 $, vous devriez payer la franchise (350 $), et l’assureur couvrirait la différence (dans ce cas-ci, 150 $).
À garder à l’esprit : après une réclamation, l’assureur augmentera normalement le montant de la prime, et ce, même s’il s’agit de votre toute première réclamation. Ainsi, de manière générale, il n’est pas avantageux de soumettre des réclamations pour des dommages mineurs, puisque vous risquez de payer plus cher au bout du compte. Les polices d’assurance ne sont pas destinées à couvrir les dommages mineurs, mais plutôt les pertes majeures qui pourraient sérieusement compromettre vos activités.
5. IL EST POSSIBLE DE RETIRER UNE RÉCLAMATION APRÈS SA SOUMISSION
Seul l’expert en sinistres est en mesure de répondre avec précision à la question : « est-ce couvert? ». Mais pour parler à un expert en sinistres, vous devez d’abord soumettre une réclamation à la compagnie d’assurance. L’expert en sinistres pourra alors examiner votre demande ainsi que tous vos documents justificatifs, puis vous indiquer si les dommages sont couverts.
Une fois que vous avez une réponse définitive, vous pouvez choisir d’aller de l’avant avec la réclamation ou de la retirer. N’hésitez pas à présenter une réclamation pour entrer en contact avec un expert en sinistres.
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Si vous lisez cet article sur les réclamations, vous avez probablement déjà une assurance, mais si ce n’est pas le cas, la police d’assurance pour les photographes de Globalex/Front Row Assurance est une excellente option.
De nombreux photographes canadiens considèrent cette couverture comme la meilleure dans l’industrie et font confiance à Globalex/Front Row Assurance pour la protection de leur équipement de photographie : leurs outils de travail. En cas de dommages, votre courtier travaillera avec vous pour traiter votre réclamation et s’assurer que vous obtenez les indemnités auxquelles vous avez droit dans les plus brefs délais.
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